La conjecture 3n+1 est sans doute le problème ouvert actuel le plus élémentaire de toutes les mathématiques. En itérant la très simple fonction arithmétique T(n)= n/2 ou (3n+1)/2 selon que n est pair ou impair, on ne maîtrise plus grand chose sur l’évolution des trajectoires. En effet, on conjecture depuis des décennies que quel que soit l’entier de départ n0, on finira toujours par tomber sur 1. Mais il semble qu’on soit encore très loin de pouvoir le prouver. Le but de l’exposé est de présenter deux ou trois résultats partiels, tant théoriques qu’expérimentaux, sur ce problème.